Posts tagged: Freelance

Comment gagner 6000€ par mois en étant développeur ?

moneyjavaOn l’a déjà dit (discrètement) ici : Siffler en travaillant  mais je pense qu’il faut arrêter d’être discret quand les développeurs partent dans la Silicon Valley pour l’argent alors qu’on peut rester en France et vivre très bien aussi ! Et quand je dis très bien, je veux dire : vraiment très bien. En doublant nos revenus, on ne double pas simplement notre pouvoir d’achat, mais on le multiplie par 10 !

Prenons un exemple simple, tu es développeur Java junior à Paris, Tu gagnes environ 2500€ net par mois. Pas mal ! Mais après avoir payé ton loyer parisien, ton abonnement de transport, tes impôts, tes courses et les billets de trains pour aller voir Maman de temps en temps, il te reste combien ? Read more »

Trouver un freelance

hopwork-logoJe me rends compte que je n’ai encore pas fait d’article sur le projet que me prend 90% de mon temps ces derniers temps : Hopwork.

Sérieusement, on est en train de révolutionner le monde des intermédiaires sans foi ni loi. En quelques mots :

  1. Le site est entièrement gratuit tant qu’on n’a pas un devis accepté.
  2. La commission est 3 fois moins importante qu’un intermédiaire classique (moins de 10% pour Hopwork contre 15%-25% actuellement)
  3. On peut contractualiser en direct (ou pas, à vous de choisir)
  4. Les freelances sont « approuvés » par leurs pairs et par leurs clients

 

Pas de ticket d’entrée

Non mais allô quoi, payer pour chercher un développeur ou une mission alors qu’on n’est pas sûr de trouver un deal ? Ça gave ! Hopwork prend clairement le modèle d’Airbnb, on cherche autant qu’on veut, on ne paye que si on trouve ! Read more »

Siffler en travaillant

Au commencement…

Comme beaucoup, il y a eu le passage « classique » en SSII. Pendant 2 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques freelances qui avaient l’air plutôt satisfait. Je me disait qu’ils avaient de la chance et que j’aimerai moi aussi, être indépendante. Tous étaient très expérimentés. Je me disais que j’étais trop jeune et que finalement, la situation de salariée en SSII était confortable. Elle permet à la fois de parfaire mes connaissances techniques et de prendre des contacts durant les missions sans stress.

Et puis la chute

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Revue de presse

Voici une liste des liens qui nous ont intéressés récemment :

Le domain driven design « Vite fait » : 80 pages pour changer votre vie. Ou plutôt changer votre façon d’écrire vos modèles métiers.

Cours sur la concurrence : Une piqure de rappel ne fait pas (de) mal.

Développer avec Comet et Java : Vous rêver d’envoyer des informations au navigateur en mode « push » ? Voici la solution.

Algodeal: Pour tous ceux qui aime inventer des algos, voici une occasion de faire fortune en s’amusant (et en java)  !

Les castcodeurs : Episode spécial « Freelance » avec Mathilde ! A écouter absolument si vous souhaitez vous mettre indépendant !

Les indépendants ne savent pas compter

C’est malheureux, mais j’ai discuté récemment avec un indépendant qui m’a démontré par A+B qu’entre le statut de TNS et celui de salarié, il pouvait ne pas y avoir de différence en terme de taux de cotisations obligatoires.

Voici son calcul de charges obligatoires :

TNS RSI (Commerçant / Artisan) :  45,2 %

TNS Prof. Libérale : 33%

Salarié : 22% de cotisations salariales et 30% de charges patronales donc : charges = 50%.

Vu comme ça, et étant donné la différence de prestation entre un salarié et un TNS (indemnités journalières, retraite, chômage..), il est plus souvent avantageux d’être salarié, voir complétement préférable pour un artisan au RSI.

Où est l’erreur ?

Alors pourquoi tout le monde ne se met pas salarié ? Les solutions pour le faire sont pourtant multiples ! L’erreur est simple, les taux sont corrects mais la base de calcul n’est absolument pas la même.

Pour le régime salarié, on applique les taux sur le brut versé alors qu’en TNS on applique le taux sur le net versé.

Petit rappel mathématique : y * taux = x  n’est pas égal a x * taux = y.

D’un coté on a brut * (1-taux) = net

de l’autre coté on a : net * (1 + taux) = brut (<=> net = brut * (1/(1+taux)) )

Jusqu’à preuve du contraire 1/(1+taux) n’est pas égal a (1-taux). On compare donc des choux et des carottes.

Pour être plus clair, voici un tableau comparatif avec des exemples facile à comprendre :

charges-sociales1

Attention, les taux ne sont qu’un ordre de grandeur, en réalité cela varie un peu en fonction des situations.

La comparaison entre salarié et TNS pour un indépendant en informatique, donc en profession libérale, se fera  soit en comparant 81% à 33%  de charges sur le net,  soit en comparant 45% à 25% de charges sur le brut.

En passant, attention au simulateur que l’on trouve sur http://www.freelance-info.fr, il est faux pour les mêmes raisons. Utilisez plutôt notre simulateur.

Un vent de reprise ?

Depuis le début de la crise économique mondiale, certains clients finaux ont massivement épuré leurs prestataires et ont imposé des baisses de tarif importantes. Résultat : plus de prestataires et moins de mission, loi de l’offre et la demande oblige, les prix ont chutés d’environ 10%.

Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’est pas le moment changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est de continuer à subir quand le marché aura reprit. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?

Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.

hitech2009

Comment décrypter ces données ?

Premièrement, ignorer les pourcentages, ils correspondent aux ratios entre les différentes technologies. Cela n’a aucun intérêt, si ce n’est de savoir que les nouvelles technologies sont plus demandées que le reste…

La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée a 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de septembre, on voit clairement que le ratio offres / demandes se rapproche de plus en plus du ratio pré crise. C’est un premier indicateur qui indique simplement que le marché s’équilibre. Cela ne veut pas dire qu’il y a un plus grand choix de mission, ni que la crise est terminée mais simplement que pour le mois en cours, il y a eu 242 missions pour 457 prestataires. On en déduit qu’il faut théorique au maximum 2 mois pour trouver une mission et en moyenne 1 mois.

Ce ratio baisse aussi si les SSII ont moins d’intercontrat. Et vue qu’elles ont stoppées les recrutements, il est mécanique qu’il baisse. Les jeunes diplômés payent aussi pour cette crise.

Pour se faire une idée de l’évolution réelle de la demande il faut donc jeter un oeil aux mois précédents. Il y avait 255 missions en Septembre, 119 en Août et autour de 200 les mois précédents. Août est traditionnellement peu dynamique;nous l’ignorons donc. Les demandes étaient donc d’environ 200 par mois pendant la crise. Si le nombre d’offres continue de progresser on peut s’attendre à un retour à des tarifs décents.

Voici mon analyse :

– Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.

– Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.

– Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, le prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.

Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions !

Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?

Être heureux dans son travail

Il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur ! Oui je sais ce n’est pas exactement le bon proverbe. Alors pour être heureux dans son job finalement c’est simple :

happy-job

Faire ce qu’on a envie de faire et que l’on sait bien faire… à condition que ce soit monétisable (…).

Je suis resté pas mal de temps à regarder ce schéma et à réfléchir aux actions à mettre en place pour « monétiser ce que je sais faire et que j’ai envie de faire » et pour « progresser sur ce que je veux faire et qui est monétisable mais que je ne maitrise pas ». Que du bon sens mais je trouve utile d’avoir un schéma simple pour stimuler la réflexion.

source

Retour sur 4 mois de « Freelance »

bonheur2

Dans 4 jours, cela fera 4 mois que je suis « libre », ou plutôt devrait je dire « nous » car nous sommes 2 à avoir changé de statut en même temps. C’est l’heure de faire un premier bilan sur ce qui a changé dans nos vies.

  • Malgré la crise, nous avons trouvé une mission avant la fin de nos préavis, avec au final moins d’une semaine d’inter-contrat chacun. Et pourtant, nous n’avons que peu d’expérience : respectivement 3 et 4 années. Nos profils sont « standards » mais avec Internet, les sites de missions pullulent et le temps où il fallait être « connu », voir « reconnu » pour trouver une mission est bel et bien révolu.
  • La création ensuite. Le choix, soit disant plus compliqué de l’EURL c’est révélé être d’une extrême simplicité. Tous les documents-types sont disponibles sur Internet et les démarches faisable à distance.
  • Au quotidien, rien n’a changé ou presque. Les missions sont du même type qu’en étant en SSII, notre métier n’a pas changé. Il n’y que quelques petites paperasseries en plus : les factures et les notes de frais à la fin du mois. Un petite visite chez le comptable de temps en temps pour éclaircir certains points et transmettre les premières pièces comptables. Il faut compter entre 30 minutes et une heure par mois de travail supplémentaire par rapport à un salarié.
  • Coté budget, c’est le bonheur, nous avons fait une augmentation de 50% de nos revenus net. Sans compter les dividendes qui pourront monter à 3 mois de revenus chacun si nous faisons de bonnes années, c’est à dire : si nous n’avons pas d’inter-contrat. Soit un potentiel doublement de salaire. Ça laisse rêveur et j’avoue avoir encore  du mal à y croire.
  • Coté épanouissement personnel, outre le fait de changer de mission après 3 ans chez le même client (ouf!), l’importance de rester « à jour » a pris tout son sens. Fini d’attendre le DIF ou que la DRH daigne accepter la formation de nos rêves. Si nous ne le faisons pas nous même, personne ne viendra le faire à notre place, du coup le temps libre que nous passions à se tourner les pouces, nous le passons dorénavant à nous auto-former : que ce soit en anglais, sur les technologies émergentes ou sur des domaines annexes tel que l’organisation, le management ou l’économie. Au programme : prototypes, livres, logiciels d’anglais, blogs, forums, conférences … En 4 mois j’ai plus progressé en anglais qu’en 10 ans de scolarité et plus appris techniquement qu’en 3 ans de salariat et je peux vraiment dire que cela me rend « heureux ».

La suite ? Toutes les portes sont ouvertes.  Les possibilités d’évolution sont nombreuses. Ce qui est sûr c’est que jamais je ne serai de nouveau salarié. Nous n’hésiterons pas à prendre un mois de « vacances » supplémentaire pour passer des certifications ou à l’inverse, prendre 4 mois de vacances pour faire un tour du monde… ou développer un nouveau produit !

La vie d’un freelance en dessin

J’adore les dessins caricaturaux, ils permettent de grossir certaines dérives…

commercial

Voici une excellente initiative d’un freelance : http://www.mavieauboulot.fr/blog